L’impédancemétrie mesure l’opposition des tissus d’un organisme à un courant électrique alternatif de faible intensité totalement indolore. Cette mesure est pratiquée le plus généralement pour analyser la composition corporelle d’un patient, et notamment sa masse musculaire, son hydratation, sa masse grasse, son contenu minéral osseux…
La valeur des impédances recueillies par le dispositif de mesure permet, grâce à des algorithmes, de déterminer l’état des différents tissus traversés par le courant.
La résistance des tissus au passage du courant varie en fonction du type de tissu et de la fréquence utilisée, c’est ce qui permet de bien différencier les compartiments corporels pour autant que l’on utilise conjointement plusieurs fréquences.
- Les fréquences entre 50 et 500 kHz permettent de mesurer l’eau totale. Au-delà de 200 kHz on perd un peu de précision en répétabilité, c’est pourquoi, en général les dispositifs multifréquences utilisent des fréquences comprises entre 5 et 250 kHz.
- Les fréquences entre 1 et 7 kHz permettent de mesurer l’eau extra cellulaire car, à ces fréquences, le courant ne passe pas la barrière de la membrane cellulaire. Il faut aussi savoir que le courant passe plus difficilement la barrière cutanée en dessous de 5 kHz, c’est pourquoi la majorité des dispositifs de type multifréquences ont une plage de fréquences comprise entre 5 et 250 kHz.
Ce dispositif connecté de bio-impédancemétrie de multi-fréquences permet donc d’analyser la composition corporelle et de déterminer l’état de forme et de santé en contrôlant des éléments essentiels comme :
- Le taux de masse musculaire
- Le taux de masse grasse
- Le taux de masse totale hors graisse
- Le taux de masse sèche hors graisse
- Le taux de masse hydrique
- La masse musculaire squelettique
- Le contenu minéral osseux
- La masse cellulaire active
- L’eau totale
- L’hydratation hors graisse
- L’équilibre entre l’eau extra- et intra-cellulaire
- La masse protéique métabolique
- L’angle de phase : indicateur de santé utilisé particulièrement en milieu médical pour le suivi de patients
- Le taux d’inflammation de bas grade (IR)
- Le métabolisme de base
- La dépense énergétique journalière
- Le risque cardio-vasculaire, métabolique
- ...
En résumé ces éléments permettre d’évaluer de manière précise l’état de santé fonctionnelle du patient et d’en suivre l’évolution sur le court, moyen et long terme. Le test de Bio-impédancemétrie permet aussi de préciser, d’affiner le traitement du patient et d’en suivre l’évolution.